Alexandre Voisard livre un journal de poèmes pour exprimer une double peine

Prisonnier d’un confinement sévère et privé de sa main droite suite à une chute, le poète Alexandre Voisard a engagé sa main gauche afin de permettre à la vie de continuer à s’exprimer sur papier.
Alexandre Voisard: "C'était une manière de survivre. Déjà réduit à une prison, si en plus on n'arrive pas à s'exprimer... C'est dramatique."
Alexandre Voisard: "C'était une manière de survivre. Déjà réduit à une prison, si en plus on n'arrive pas à s'exprimer... C'est dramatique."

Alexandre Voisard: "C'était une manière de survivre. Déjà réduit à une prison, si en plus on n'arrive pas à s'exprimer... C'est dramatique."

© BIST/Danièle Ludwig

Julie Seuret
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Il a réappris à écrire comme un enfant, Alexandre Voisard, laborieusement, avec sa main gauche, celle qu’on qualifie parfois de mauvaise, en tout cas celle qui, durant toute la carrière du poète, a regardé passivement et oisivement (et avec envie?) sa sœur droite. Elle n’a pas démérité, cette main gauche; l’an passé elle a sauvé son homme, qui était, selon sa propre confidence, «sur le point de se noyer moralement à cause de son incapacité à tenir sa plume». Qui vive, un cahier de la main gauche, est le journal de cette tranche de temps si particulière.

Lettres bâton

Il y a un an, en ramenant son chien au bercail, Alexandre Voisard glisse sur une plaque de glace et se retrouve avec une fracture et une plaie ouverte. Deux opérations plus tard, encore en plein confinement, il va devoir composer...

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