Certains estiment que c’est le type de projet qui marque une législature. Albert Rösti doit bien le savoir, lui qui a soufflé son idée aux journalistes lors d’une rencontre avec les médias en début d’été. Le chantier est grand: imposer les voitures électriques, pour l’heure uniquement taxées à l’importation, afin d’assurer le financement des infrastructures routières nationales. Ces dernières, le conseiller fédéral UDC compte d’ailleurs les développer à grands coups de nouvelles voies. "Pour Albert Rösti, il est minuit moins une", confie un spécialiste du dossier.
Le Bernois n’a en fait rien inventé. Ponctionner l’électromobilité est dans les tuyaux depuis une décennie. Avant lui à la tête du Département fédéral de...