«Alors que les tattoos étaient jusqu’alors réservés aux rebelles, le style tribal est apparu de nulle part dans les années 1990 pour devenir une véritable mode qui a disparu toute aussi brusquement», observe Sam Pellaton. Il précise que cela a marqué l’arrivée des premiers tatouages esthétiques, alors que, précédemment, ils étaient avant tout réalisés pour leur signification symbolique.
Démocratisation et mondialisation
«C’était peut-être plus facile de s’identifier au style tribal, particulièrement décoratif», analyse le tatoueur qui a ouvert le salon etink studio, en 2005 à Delémont.
Il y avait alors deux tatoueurs actifs dans la capitale, contre une dizaine aujourd’hui répartis entre les trois salons de tatouage de la ville pour...