Un savoir-faire ancestral devenu un art à part entière

Pratique ancestrale déjà présente à la préhistoire et longtemps réservée aux mauvais garçons et aux marginaux, le tatouage a cessé dans les années quatre-vingts et nonante d’être un signe de ralliement à la dissidence pour devenir parure.
Sam Pellaton se souvient qu'il n'y avait que deux tatoueurs à Delémont en 2005.
Sam Pellaton se souvient qu'il n'y avait que deux tatoueurs à Delémont en 2005.

Sam Pellaton se souvient qu'il n'y avait que deux tatoueurs à Delémont en 2005.

© BIST/Stéphane Gerber

Thierry Bédat
Thierry Bédat
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«Alors que les tattoos étaient jusqu’alors réservés aux rebelles, le style tribal est apparu de nulle part dans les années 1990 pour devenir une véritable mode qui a disparu toute aussi brusquement», observe Sam Pellaton. Il précise que cela a marqué l’arrivée des premiers tatouages esthétiques, alors que, précédemment, ils étaient avant tout réalisés pour leur signification symbolique.

Démocratisation et mondialisation

«C’était peut-être plus facile de s’identifier au style tribal, particulièrement décoratif», analyse le tatoueur qui a ouvert le salon etink studio, en 2005 à Delémont.

Il y avait alors deux tatoueurs actifs dans la capitale, contre une dizaine aujourd’hui répartis entre les trois salons de tatouage de la ville pour...

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