Il y a le magasin au rez-de-chaussée bien sûr, où l’on voit se mélanger pâtes italiennes délicatement emballées dans du papier et huile pour la barbe. Mais pour le reste, il faut avoir la chance de poser son regard sur le panneau au pied du bâtiment pour se douter de l’existence d’un café à l’étage. Il a ouvert il y a moins d’une année et ainsi remplacé les trois studios que le Bus utilisait pour y loger ses neuf prostituées. On y monte.
"Les gens rigolent souvent en disant que ce sont surtout majoritairement des dames qui viennent boire un verre", sourit Mathieu Kottelat, l’homme qui gère les lieux en compagnie de son amie Camille Ory. "Certains s’amusent aussi à dire que c’est le café des rencontres Tinder (n.d.l.r.: du nom de l’application mobile)."
"Vert...