On sait que l’anglais est la langue internationale dans l’aéronautique, quand pilotes et contrôleurs aériens doivent communiquer entre eux. Mais est-ce toujours le cas quand le vol est intérieur à un pays ou une région linguistique, par exemple un vol entre Genève et Sion?
Les radiocommunications entre aéronefs et stations au sol sont codifiées et réglementées dans le but d’éviter les erreurs d’interprétation. Elles sont concises, précises et font appel à une phraséologie conventionnelle. Elles se déroulent en général dans la langue du pays survolé ou en langue anglaise. Les langues les plus utilisées en aéronautique sont l’anglais, le français, le chinois, le russe, l’arabe, l’espagnol et l’indien. L’anglais reste la langue internationale officielle utilisée quand aucun membre d’équipage ne parle l’une des autres langues, indique l’encyclopédie en ligne Wikipédia.
"En Suisse, l’anglais est obligatoire. Par contre, en France on peut utiliser le français, en Espagne, l’espagnol. Ce sont les pays qui choisissent", précise Sébastien Schaller, président de l’association AirFlySim, qui opère un simulateur de vol professionnel Airbus A320 à Delémont. LQJ
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